Le Parc du château de MartinvastUn jardin régulier « à la française »
Le parc du Domaine a toujours eu une part importante dans l'histoire du château.
Voici un peu de son histoire :
À l’initiative d’
Alexandre du Moncel, une partie du domaine est consacrée à la création d’un parc.
Un jardin régulier « à la française » y est aménagé. Celui-ci est organisé symétriquement le long d’un axe principal qui met en valeur le château.
Une longue avenue qui descend sur l’entrée principale de l’édifice, située alors sur la façade méridionale, est ainsi percée.
L’extrémité de cet axe nord-sud est ponctuée au point le plus élevé par un
obélisque, élément architectural majeur qui domine les environs et s’aligne avec des structures érigées à plusieurs kilomètres.
Le “Boulevard de l’obélisque” est traversé perpendiculairement par un autre axe visuel. De part et d’autre de ces perspectives définies par les points cardinaux, deux parterres en étoile et un
parc boisé ordonnancé sont dessinés. Il n’en existe aujourd’hui que quelques vestiges.
Au XIXe siècle, l’intégration paysagère de la ferme-modèle sous Alexandre du Moncel donne naissance à un parc à l’anglaise qui continuera d’être aménagé par le Baron Arthur de Schickler.
Ce dernier va notamment créer à l'est du château un nouvel étang qu'il plante de nénuphars. Amateur passionné de conifères, il en introduit une collection très importante en bordure de la Rivière Anglaise et de l'Étang des Nénuphars, dans un jardin créé à cette occasion : le « Jardin Réservé ».
De précieuses descriptions établies par la
Société d'Horticulture de Cherbourg permettent de se faire une image de ce lieu.
Il se compose essentiellement d'une "vaste pelouse semée çà et là de conifères de choix", "sur un coteau exposé au midi, au pied duquel se trouve l'étang situé près de la
route de Bricquebec, et le cours d'eau qui s'en échappe pour traverser le parc ( ...).
Au bord de l'étang, de nombreuses touffes de bambous; ( ... ) Dans une petite île, un très beau massif d'Hortensias couverts de fleurs roses et bleues". Les plantations de conifères, qui comptent des essences provenant notamment du Japon, de Chine ou du Mexique, ne se limitent toutefois pas à cette zone du parc.
Cette collection d’arbres exotiques est très vite considérée comme une des
curiosités horticoles de la région de Cherbourg. À cette époque le parc est ouvert le dimanche aux promeneurs.
Le « Jardin Réservé » est toutefois inaccessible au public, tout comme le sont aussi le Potager et les Chartreuses.
Le parc actuel s'éloigne très peu dans les grandes lignes de ce qu'a été celui du
Baron de Schickler au XIXe siècle.
Chevreuils, renards, sangliers, oiseaux, écureuils, lièvres, ...
Quelques photos du parc